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29 juin 2023 4 29 /06 /juin /2023 17:01

 

Ce texte ne constitue en aucun cas un protocole, mais indique quelques pistes visant à améliorer l’état des personnes souffrant d’arthrose. Pour tout diagnostic et traitement, se référer à un médecin généraliste ou à un rhumatologue.

 

 

1) Alimentation

 

Au niveau du terrain, il faudra éviter l’acidification de l’organisme en bannissant les aliments les plus acides tels que viande rouge, fromages fermentés, alcools forts, sucre. Les œufs pourront être consommés en quantité modérée, uniquement très frais et à la coque. Les aliments industriels sont à éviter au maximum, car dénaturés, acidifiants et bourrés d’acides gras saturés ou acides gras trans, y compris la viennoiserie. Privilégier au contraire les fruits et légumes frais, hormis les tomates, épinards, rhubarbe, cresson, oseille (riches en acide oxalique) qui sont également à bannir. Le céleri est particulièrement recommandé, de même que l’artichaut et le pissenlit.

 

Une supplémentation en Oméga 3 est fortement recommandée, par la consommation quotidienne d’huile de lin, colza (bio et non raffiné), noix, chanvre ou cameline. Les graines de chanvre décortiquées sont également conseillées, de même qu’une cure de noix en fin d’année.

 

 

2) Remèdes naturels

 

Il est important de conserver une activité physique régulière, avec au minimum 30mn de marche par jour. En effet, la sédentarité favorise l’atrophie du cartilage, alors que le fonctionnement des articulations évite leur altération et aide à leur régénération. « La fonction crée l’organe ».

 

Personnellement, mon arthrose est apparue après que j’ai considérablement réduit mes déplacements à pied et remplacé ma tisane d’ortie du matin (alcalinisante et reminéralisante) par du thé. Je suis revenu à mes bonnes habitudes depuis.

 

L’excès de poids entrave également sérieusement la guérison de l’arthrose du fait d’une pression accrue sur les articulations. Il est indispensable de mincir en cas de surcharge pondérale.

 

Les cures thermales seraient très efficaces, à Dax ou Aix-les-Bains en particulier.

 

Il est certain qu’une arthrose traitée au début de son évolution sera beaucoup plus facile à guérir que lorsque la maladie est déjà installée depuis longtemps et les jointures fortement dégradées. Mais, même dans ce cas, il sera possible de stopper le développement de l’arthrose, empêchant ainsi son aggravation.

 

Plusieurs remèdes naturels ont fait leur apparition ces dernières années :

 

 

  • La glucosamine, associée à la chondroïtine

 

L’association de ces deux molécules est souvent citée dans le traitement de l’arthrose. Mais il semble que le dosage de ces produits en gélules soit insuffisant pour obtenir un effet notoire.

Personnellement, j’ai pris ces deux substances (assez onéreuses) durant un mois sans aucun effet.

https://www.thierrysouccar.com/sante/info/arthrose-la-chondroitine-et-la-glucosamine-sont-elles-efficaces-1016

 

 

  • Le silicium organique

 

De nombreux laboratoires distribuent du silicium organique, les préparations étant plus ou moins dosées. La cure se fait en absorbant un verre à liqueur de liquide (sans goût et sans odeur) matin et soir avant les repas. Compter 3 mois de traitement, soit 3 litres de silicium organique.

J’ai eu de bons échos de cette cure.

 

Il est également possible d’appliquer sur les articulations douloureuses un gel Ortie-Silice. L’avantage de cette méthode est que le produit rentre directement en contact avec le lieu carencé en ces différents oligo-éléments. C’est un bon complément d’un traitement interne.

 

 

  • Association Harpagophytum – Prêle

 

L’harpagophytum est un bon anti-inflammatoire, efficace en cas de douleurs légères à moyennes. Il sera insuffisant en cas de crise aiguë. Associé à la prêle, plante la plus riche en silice, il constituera une bonne base de traitement au long cours. Il est utile de stopper la prise des gélules durant 10 jours toutes les 3 semaines pour éviter l’accoutumance. L’harpagophytum doit toujours être pris durant les repas, pour ménager la muqueuse gastrique.

 

 

  • Association Curcuma longa – Boswellia serrata

 

Ces deux plantes majeures de la médecine ayurvédique donneront également de bons résultats en arrêtant l’inflammation, en complément du silicium organique par exemple. Le laboratoire Arkopharma commercialise des extraits titrés de ces deux plantes en gélules. L’avantage de cette formulation est sa concentration en principes actifs, supérieure à la simple plante broyée. Cela évite ainsi d’absorber de grandes quantités de gélules.

 

À noter que, contrairement à l’harpagophytum, le curcuma protège la muqueuse gastrique et peut donc être utilisé en alternance avec celui-ci. Le curcuma serait encore plus efficace pour traiter l’inflammation chronique des intestins.

 

 

  • Association Collagène marin – Acide hyaluronique

 

Apparues plus récemment sur le marché, ces deux substances représentent un grand espoir pour les personnes atteintes d’arthrose. Il faut bannir absolument les préparations en gélules insuffisamment dosées pour choisir des formulations en poudre. Les produits sont à délayer dans un verre d’eau. Compter au moins 3 mois de traitement. Résultats prometteurs.

 

Le collagène favorise également l’élasticité de la peau.

 

À noter qu’il existe sur le marché un collagène adapté aux végétariens (mais non végane) obtenu à partir de membranes de coquilles d’œuf. Il est fabriqué par un laboratoire espagnol à un tarif très raisonnable. C’est un bon complément des traitements évoqués ci-dessus.

https://www.naturitas.fr/p/complements/collagene-et-cartilage/collagene/collagene-pur-membrane-doeuf-30-capsules-vegetales-de-510mg-estado-puro?rcnOrigin=1

 

 

  • Les huiles essentielles

 

Concentrés d’efficacité, les huiles essentielles sont des substances puissantes, mais elles doivent être manipulées avec précautions. La plupart doivent être diluées avant emploi et il est impératif de se laver les mains après manipulation pour éviter toute irritation des yeux.

 

Pour tout problème d’arthrose, rhumatisme, sciatique ou tendinite, en cas de douleurs non aiguës, on pourra utiliser en massage doux un mélange de base contenant :

HE de Gaulthérie 8 % (antalgique)

HE d’Eucalyptus citronné 8 % (puissant anti-inflammatoire)

Huile Végétale de noisette

 

Comme base de dilution, il faut éviter d’utiliser une huile végétale riche en Oméga 6 comme les huiles de tournesol, de maïs ou de sésame, car celles-ci favorisent l’inflammation. L’huile d’olive (riche en Oméga 9) peut être utilisée à la rigueur, mais elle pénètre mal à travers la peau.

 

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4 juillet 2017 2 04 /07 /juillet /2017 13:37

 

Le Ministère de l'Agriculture menace d'abroger, par ordonnance, la loi autorisant les préparations à base de plantes, dont fait partie le purin d'ortie.

Les lobbies ne digèrent pas leur baisse de revenu du fait de l'abandon progressif des pesticides par les utilisateurs. Ils pensent qu'ils ont désormais les coudées franches avec le nouveau gouvernement et peuvent imposer leurs produits toxiques aux français. Allons-nous accepter cela ?

 

Signer la pétition :

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ministre_de_lAgriculture_NON_a_une_nouvelle_interdiction_du_purin_dortie/

 

Communiqué d'ASPRO-PNPP :
 

Pesticides : En Marche…arrière ?

Les lobbies toujours installés au Ministère de l’agriculture ont annoncé qu'ils veulent annuler, par ordonnance, l’autorisation des PNPP biostimulants, alternatives naturelles aux pesticides.

Ce projet s’inscrit dans un large mouvement de suppression des mesures de prévention des effets néfastes des pesticides qui voudrait rétablir des dérogations à l’épandage aérien et ré autoriser les néonicotinoides (ce dernier projet a été abandonné ).

A l'automne 2014, la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt, a enfin reconnu que les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP  - exemples : purins et tisanes de plantes) ne sont pas des pesticides et doivent disposer d’un cadre législatif spécifique. Ces préparations ne tuent pas les organismes vivants mais stimulent les défenses naturelles des plantes. Utilisées pour certaines depuis des centaines d’années, elles n'ont pas besoin d'autorisation de mise sur le marché (AMM) et appartiennent au domaine public. Une première liste de plantes, la plupart comestibles, publiée en avril 2016 permet déjà leur utilisation légale pour soigner les cultures : faudrait-il les interdire parce qu’elles ne sont pas enregistrées comme pesticides ?

Obtenue grâce à la mobilisation d’organisations paysannes et citoyen-ne-s et à l’engagement des élus, cette avancée, menacée d’annulation par un projet d’ordonnance du Ministre de l’agriculture Stéphane Travert , est le symbole d’un choix politique privilégiant clairement la santé publique et l’environnement plutôt que les bénéfices des actionnaires.


 

Les arguments développés pour la suppression des PNPP, dans le document qui a circulé sont d'une incroyable mauvaise foi : au prétexte de simplification, elles imposeraient une nouvelle bureaucratie inadaptée, inapplicable et très onéreuse. Il est vrai que permettre à chaque paysan ou artisan de fabriquer lui-même ses propres préparations naturelles est une alternative aux pesticides qui ne rapporte rien à ceux qui les vendent ! D’où la réaction des lobbies qui tentent de les supprimer au prétexte fallacieux que la définition française des PNPP biostimulants  est “plus restrictive que la définition européenne des substances de base” et qu’elle empêche  “de valoriser pleinement le potentiel de substitution de ces substances sans risque” comme l’affirme le texte en question.


 

Contrairement à ce qui est affirmé par le ministre de l’agriculture Stéphane Travert, la catégorie PNPP biostimulants n’est pas une sur-règlementation  ou sur-transposition, mais au contraire une simplification. Pour preuve, en   5 ans il n’y a eu qu’environ une douzaine de substances de base autorisées alors qu’en un an il y a 148 plantes biostimulantes autorisées.
De même, contrairement à ce qui est affirmé par le ministère, la réglementation française des PNPP est parfaitement en conformité avec les règlements européens comme le confirme la Commission Européenne dans sa lettre référencée Ares(2014)1665851-22/05/2014.

Les collectivités locales, depuis l’application de la Loi LABBE en janvier 2017 ont pour une grande part recours à ce type d’alternatives. Les jardiniers abandonnent petit à petit les pesticides comme beaucoup d’agriculteurs, en culture biologique ou conventionnelle.

Leurs méfaits sur la santé et l’environnement étant de mieux en mieux en connus, la défiance vis-à-vis des pesticides grandit. Utilisateurs de PNPP, consommateurs, producteurs et usagers des lieux publics ne reviendront pas en arrière.

L’Association pour la Promotion des PNPP (ASPRO-PNPP) demande au ministre Stéphane Travert de prendre ces réalités en considération et de renoncer à la suppression ou à la modification de la réglementation des PNPP, si ce n’est pour simplifier l’autorisation des éléments naturels biostimulants (ex : tout élément de plantes utilisées en alimentation humaine ou animale)

ASPRO-PNPP espère une décision de bon sens de la part du ministre de l’agriculture, évitant ainsi de relancer une nouvelle Guerre de l’Ortie.
 

Contacts : Jean Sabench : 06 73 91 23 78
 

Jean-François Lyphout : 06 99 93 69 44

Association pour la reconnaissance
des alternatives aux pesticides
"ASPRO PNPP"
PUYBAZET

24580 ROUFFIGNAC SAINT CERNIN
Tel : 06 13 92 50 22
http://www.aspro-pnpp.org

 

 

Signer la pétition :

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ministre_de_lAgriculture_NON_a_une_nouvelle_interdiction_du_purin_dortie/

 

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26 janvier 2017 4 26 /01 /janvier /2017 14:30

 

L’ortie : on l’aime ou on la déteste !

François Couplan

 

Depuis que les plantes sauvages sont revenues à la mode, tout a été dit sur l’ortie – ou presque. C’est la meilleure plante du monde, parée de toutes les vertus. Elle possède sa confrérie, elle a sa fête… Et pourtant, certains continuent à la détester !

Je dois vous avouer qu’en ce qui me concerne, ça n’a pas toujours été une histoire d’amour avec l’ortie. Quand j’étais petit garçon, habillé de culottes courtes, je ressentais souvent sur mes mollets nus la cuisante piqûre de cette plante qui ne ressemblait à rien, mais se faisait désagréablement connaître. À l’époque, il aurait fallu se montrer très persuasif pour m’en faire ramasser les feuilles pour la soupe ! Mes voisins paysans, eux la donnait à leurs animaux, car l’ortie leur faisait, paraît-il, le plus grand bien. Mais ils en fauchaient les tiges et ne les manipulaient qu’une fois sèches : alors l’ortie ne pique plus. J’appris plus tard pourquoi. Si l’ortie brûle, ce n’est pas par magie, comme j’avais tendance à le croire étant gamin : personne ne m’avait alors montré, à l’aide d’une loupe de botaniste, les petits poils creux de silice qui parsèment la surface des feuilles et des tiges. Ils se brisent au moindre contact, libérant sous l’épiderme un mélange caustique et allergisant d’acide formique, d’histamine et d’acétylcholine qui provoquent de jolies papilles rougeâtres. La dessiccation les détruit.

J’avais toutefois appris très tôt, et c’est heureux, que frotter sur la piqûre une feuille de plantain soigneusement écrasée en fait disparaître aussitôt la douleur – bien qu’une démangeaison persiste parfois plusieurs jours. Certains de mes camarades optaient pour le rumex, d’autres cueillaient trois feuilles au hasard… À l’époque, en tout cas, tous les enfants savaient guérir la brûlure de l’ortie – j’ai appris plus tard que son nom venait du latin urere, brûler, qui a également donné « urine ». Curieusement, l’ortie aime les lieux riches en azote et d’aucuns prétendent que pour la faire venir – car ils trouvent qu’elle les boude –, il suffit de pisser régulièrement au même endroit…

C’est avec mon oncle végétarien que je découvris les possibilités alimentaires de l’ortie. Nous faisions tous les jours de la soupe avec ses jeunes pousses, et mon oncle m’apprenait à les cueillir sans (trop) me faire piquer – par en dessous, en retenant ma respiration… Je fus séduit par sa saveur, et pus expérimenter sur moi-même les bienfaits de la plante, tellement riche en nutriments ! Ce n’est que plus tard que j’en compris la raison, après avoir eu l’occasion de consulter des tables montrant l’extraordinaire teneur de l’ortie en protéines complètes, équilibrées en acides aminés essentiels, en calcium (autant que le fromage), en fer (trois fois plus que les épinards), en vitamine C (huit fois plus que les oranges), etc. Et je me mis à réaliser tous les plats possibles avec l’ortie cuite ou crue, salée ou sucrée, de la brandade automnale au goût de morue (avec les feuilles âgées) au millefeuille de pommes confectionné avec les tendres pousses que l’on peut cueillir toute l’année, puisque, si on la fauche, l’ortie revient constamment pour nous offrir toute sa tendresse. Oui, maintenant j’aime l’ortie !

Encadré botanique :

Il y a ortie et ortie : cinq espèces en France, qui toutes s’utilisent des mêmes façons. Lorsqu’on en parle, c’est généralement à l’ortie dioïque (Urtica dioica) que l’on pense. C’est la plus grande et la plus répandue, celle qui envahit jardins et lieux vagues. L’ortie brûlante (U. urens) est plus petite et se rencontre de temps en temps dans les jardins. L’ortie à membranes (U. membranacea) est normalement méridionale, mais je l’ai récemment rencontrée à Paris : grâce au réchauffement climatique ? L’ortie à pilules (U. pilulifera), elle, ne vient guère que dans la région méditerranéenne. On la reconnaît facilement à ses inflorescences qui forment de grosses boules pendantes à l’aisselle des feuilles – et elle pique fortement ! Enfin, l’ortie de Corse (Urtica atrovirens) est caractéristique de l’île de Beauté. Ses larges feuilles sont d’un vert sombre.

Recette :

Millefeuille de pomme au caramel d’ortie

4 pommes de texture ferme, 1 citron, 50 g de beurre, 100 g de sucre, 2 cuillerées à soupe de vinaigre, 100 g d’ortie, 100 g de noisettes

  • Videz et pelez les pommes, puis coupez-les en rondelles de 3 à 4 mm d’épaisseur, avec le trou au centre. Citronnez chaque tranche pour éviter qu’elle s’oxyde.
  • Poêlez la moitié des tranches de pommes dans le beurre en les faisant légèrement dorer.
  • Préparez un caramel avec le sucre, le vinaigre et les orties comme décrit plus haut.
  • Dans des ramequins, montez les millefeuilles en alternant tranche de pomme crue, caramel d’ortie, tranche de pomme cuite, caramel d’ortie, etc.
  • Faites griller les noisettes et concassez-les, puis versez-en une partie dans le trou de chaque pomme.
  • Servez tiède.

 

*****************************

François Couplan organise des stages de découverte des plantes sauvages comestibles et médicinales, ainsi qu’une formation complète sur trois ans. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur les plantes et la nature. Pour obtenir tout renseignements et s’inscrire à sa lettre d’information gratuite :

www.couplan.com

 

 

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11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 18:46

 

En Europe, les rares tentatives modernes d'utiliser la fibre d'ortie comme textile ont obtenu un résultat mitigé. Les vêtements en fibre d'ortie disponibles sur le marché sont donc souvent issus de l'ortie de l'Himalaya (Girardinia diversifolia), une cousine de notre grande ortie, dont l'usage est traditionnel au Népal.

 

 

Haute de 2 à 3 mètres et très piquante, l'ortie géante de l'Himalaya fournit une fibre solide qui sert à confectionner sacs, vestes, sangles de portage, filets de pêche et cordes d'arc. Le tissu est un peu râpeux pour les peaux délicates des occidentaux, mais d'une résistance remarquable.

 

 

Alors qu'une société allemande propose des vêtements contenant seulement 10% de fibre de grande ortie (vu son coût de production élevé en Occident), les articles produits artisanalement au Népal sont beaucoup plus abordables et constitués à 100% de fibre d'ortie.

 

Les différentes étapes qui permettent la réalisation d'une écharpe ou d'un set de table en allo (nom local de l'ortie) sont les suivantes :

 

  • Récolte, à l'aide d'une serpette, des tiges d'ortie qui sont débarrassées de leurs piquants. La fibre est contenue dans l'écorce interne des tiges.

  • Celles-ci sont séchées, puis bouillies avec de la cendre de bois.

  • Après nettoyage, de l'argile est appliqué, suivi d'un nouveau séchage.

  • On procède ensuite au battage et à la filature avant d'obtenir le fil d'ortie qui sera tissé ou tricoté.

 

 

Voir les photos du processus sur le lien suivant :

http://www.natural-ethics.fr/

 

C'est donc un travail laborieux qui permet l'obtention du produit fini.

D'après Joanna Hulak, de Natural Ethics, "Les magnétiseurs/ énergéticiens ressentent une forte résonance positive de la fibre. Celle-ci crée donc un champ électromagnétique positif autour de soi. La fibre d'ortie rééquilibre notre flux énergétique, nous protège des ondes négatives et peut améliorer le sommeil lorsque nous la laissons à côté de notre lit."

L'ortie népalaise n'est pas seulement employée à usage textile, puisque les paysans du Dolpo (nord-ouest de l'Himalaya népalais) la consomment fraîche en soupe. L'ortie est bien une plante universelle.

 

Crédit photos : Joanna Hulak

 

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12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 14:39

Suite aux questions de deux lecteurs équipés d'un extracteur de jus et souhaitant faire une cure de jus d'ortie j'apporterai les précisions suivantes :

Il est vrai que, dans certaines régions, cela peut représenter un risque de consommer des orties crues du fait de la présence possible d'échinococcose. Il s'agit d'une maladie parasitaire très grave, transmissible à l'homme, principalement par le renard (plus rarement par le chien ou le chat) dans les zones à risque. En fait, tout dépend de la région dans laquelle vous habitez. Si c'est dans l'est de la France, il vaudra mieux éviter de manger des orties crues, en tout cas les jeunes feuilles de printemps et se contenter des pointes en été, qui sont plus hautes et présentent moins de risque de contamination. Grosso modo, les zones concernées par cette maladie en France se situent au nord-est d'une ligne qui va du Mont Saint-Michel à Nice, plus le département du Cantal. Voir la carte des zones contaminées dans l'article suivant : http://conseils-veto.com/echinococcose-danger-et-prevention-homme-chien-et-chat/.

Et tout état de cause, les orties, qui abritent de nombreux insectes, devront être soigneusement lavées avant de les consommer.

Maintenant, quelle quantité de jus d'ortie peut-on boire en cas de troubles hémorragiques ? L'efficacité du suc d'ortie contre les hémorragies est rapporté par de multiples auteurs tout au long de l'histoire. Cazin au XIXème siècle et Leclerc (1ère moitié du XXème) l'utilisaient tous deux à la dose de 100g (à 125g pour Leclerc), soit un verre de jus. Comme pour la plupart des plantes médicinales, le traitement doit être interrompu 10 jours toutes les 3 semaines si l'on souhaite le poursuivre.

Enfin, les orties crues devront être soigneusement mâchées ou mixées avant d'être avalées (éventuellement avec une gorgée de bière) afin d'éviter toute irritation de la gorge.

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12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 13:22

Après 10 ans de lutte acharnée, le décret d'application rendant légal l'usage du purin d'ortie a enfin été promulgué au J.O. le 30 avril 2016. Seules une centaine de plantes sur les 800 proposées ont été retenues, parmi lesquelles l'ortie, l'ail, la menthe, la sauge, le thym et le tilleul ; l'usage des préparations à base de fougère, de prêle et de consoude étant toujours interdit. Cependant, l'ANSES est chargée d'évaluer de nouvelles plantes qui pourront être autorisées à l'avenir.

Ces plantes homologuées ne pourront se prévaloir d'aucun effet insecticide, mais sont seulement reconnues comme bio-stimulantes.

L'association ASPRO-PNPP dénonce un lobbying forcené de l'industrie agrochimique qui défend son pré carré en empêchant toute concurrence des préparations naturelles. Un délai d'un an a été accordé à cette industrie chimique pour écouler ses stocks...

Le purin d'ortie enfin légal !

ASPRO Pnpp

May 7 at 8:00am

Communiqué de presse

Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) : enfin le décret.
Une première liste d’autorisations qu’il reste à compléte
r.

Le décret relatif à la procédure d'autorisation des substances naturelles à usage biostimulant, a été publié au Journal officiel du 30 avril. ASPRO-PNPP, La Confédération Paysanne, Les Amis de la Terre, Nature et Progrès et le Syndicat des SIMPLES se félicitent de cette décision, longuement attendue. Il y a en effet plus de dix ans que les pourparlers avec l’administration en vue de cette autorisation, exigée par plusieurs votes du Parlement, ont débuté.

Un arrêté complémentaire donne à minima une première liste de substances naturelles dont l’usage est autorisé comme constituants des préparations naturelles peu préoccupantes à usage de biostimulants.

Aucune substance d’origine animale ou minérale comprises dans le décret ne figure dans cet arrêté. Pour l’instant, seules sont autorisées les plantes ou parties de plantes mentionnées à l'article D. 4211-11 du code de la santé publique. La liste sera tenue à jour au fur et à mesure des évaluations de l’ANSES qui doit juger du caractère peu préoccupant de toute nouvelle substance naturelle objet d'une demande d'autorisation.

Le rapporteur de la loi d’Avenir de l’Agriculture, G. Peiro, déclare à l’Assemblée nationale le 26/4/16 : « nous connaissons tous les problèmes que pose l’usage des pesticides, insecticides, fongicides ou herbicides. Le lien entre l’utilisation et la manipulation de ces produits et les problèmes environnementaux et de santé est désormais avéré. »

Malgré ce constat, aujourd’hui de nombreuses substances utilisées par les paysans, les collectivités et les jardiniers ne figurent pas sur la liste.

ASPRO-PNPP, La Confédération Paysanne, Les Amis de la Terre, Nature et Progrès et le Syndicat des SIMPLES attendent de l’ANSES des décisions rapides, pour que le décret puisse avoir toute sa portée, ouvrant des alternatives à l’utilisation des pesticides et protégeant ainsi la santé humaine et l’environnement.

Contacts :
ASPRO-PNPP : 06 13 92 50 22
Jean-François LYPHOUT : 05 53 05 28 44
Jean SABENCH : 06 73 91 23 78
Thierry THEVENIN : 06 67 94 03 07

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1 avril 2016 5 01 /04 /avril /2016 18:07
Où est le décret d'application légalisant le purin d'ortie ?

Communiqué de presse

Alternatives aux pesticides

"Ségolène Royal renvoie la patate chaude"

Le 8 février nous avons écrit une lettre ouverte au Ministre de l’Ecologie et Ministre de l’Agriculture (S.Royal, S.Le Foll), sur le blocage du décret légalisant les PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes).

Le 1er Mars, Les Associations Aspro-Pnpp et les Amis de la Terre ont été reçues au cabinet de Ségolène Royal à sa demande.

L’objet du rendez-vous était de comprendre, pour la Ministre, le blocage concernant la publication du décret légalisant enfin les PNPP du domaine public (alternatives aux pesticides) comme biostimulants, conformément à la Loi d’Avenir Agricole du 13 octobre 2014.

Nous avons dû constater qu’il s’agissait plus d’une opération de communication destinée à calmer les associations que d’une véritable volonté de voir aboutir la publication de ce décret.

Aspro-Pnpp a lancé sur 2 sites (.change.org, cyberacteurs.org) une pétition adressée au Ministre de l’Agriculture ainsi qu’à la Ministre de l’Écologie pour qu’enfin ce décret qui tarde tant soit publié.

Cette pétition a recueilli plus de 10 000 signatures en quelques jours.

Le chef de Cabinet de Madame Royal nous écrit pour nous informer que les signatures reçues au Ministère de l’Écologie, sont envoyées au Ministère de l’Agriculture.

Pourtant, le Ministère de l’Écologie a co-signé le projet du plan Ecophyto2, sensé pallier l’échec du plan Ecophyto1. Or ce nouveau plan de réduction des pesticides fait totalement l’impasse sur les alternatives aux pesticides du domaine public pour ne retenir que les solutions de biocontrôles protégées par des brevets qui confortent le business et surtout pas les solutions alternatives accessibles à tous, type purin d’ortie, vinaigre blanc, argile etc.

La réponse de Madame la Ministre est très loin d’être à la hauteur des enjeux concernant la réduction des pesticides et sa responsabilité en la matière reste très importante. Nous rappelons chaque jour que les alternatives aux pesticides du domaine public font parties des pratiques qui protègent la santé des applicateurs de produits ainsi que celle des consommateurs dans la mesure où il est très possible de se passer des pesticides chimiques, contrairement à ce que véhicule la propagande des lobbies, relayée parfois avec beaucoup de complaisance par nos ministères. Si ce n’est le poids des lobbies, quel autre motif pourrait expliquer le blocage de ce décret qui, rappelons-le, est l’aboutissement de 10 ans de négociations avec le ministère de l’agriculture (DGAL) ?

ASPRO.PNPP

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/alternatives-pesticides-loi-existe-1126.html

Association pour la reconnaissance
des alternatives aux pesticides
"ASPRO PNPP"
19 Montbreger
23000 St LAURENT
Tel : 05 55 41 68 81 ou 05 53 05 28 44
http://www.aspro-pnpp.org
email :
aspro.pnpp@gmail.com

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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 22:42

Premier festival français consacré à l'ortie, Orties-Folies fête ses 20 ans cette année. Il se tiendra le dimanche 17 avril 2016 à La Haye-de-Routot (Eure).

Programme :
  • Ateliers pour enfants
  • Conseil jardin
  • Ateliers cuisine
  • Balades botaniques
  • Conférences
  • Démonstrations
  • Musique
  • Restauration
  • Visites : four à pain, musée du sabot, chaumière aux orties, arbres millénaires, jardin des herbes sauvages, exposition...
  • Marché à thème de 70 exposants
  • Forum de livres
Accès au festival : 4,50 € (visites incluses). Entrée gratuite aux moins de 16 ans
Information : Tél. 02 32 57 35 74 www.lahayederoutot.com
Localisation : le village de La Haye-de-Routot (Eure) se situe à 3 km de Routot, 10 km de Bourg-Achard, 15 km du Pont de Brotonne, 40 km de Rouen et Honfleur, 150 km de Paris. Accès par l'A13 (Paris-Caen), sortie 25 à Bourg-Achard.
Programme Orties-Folies 2016
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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 10:48

Le festival Orties Folies se tiendra cette année le dimanche 12 avril 2015 à la Haye-de-Routot en Normandie de 10 à 18 heures.

Affiche du programme - Festival Orties Folies 2015

Affiche du programme - Festival Orties Folies 2015

Dans le village normand de La Haye-de-Routot, qui abrite tous les deux ans le festival Orties Folies, se trouvent deux ifs millénaires, dont un if à chapelle vieux de 1500 ans. Comme l'explique l'encart suivant, des personnes malveillantes ont aspergé cet arbre vénérable de défoliant, le glyphosate étant le principe actif du Roundup.

Envoyons de l'amour à cet être noble afin qu'il se remette de ses blessures !

Orties Folies 2015 dimanche 12 avril
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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 22:56
e-book gratuit : 10 ème édition disponible

Ce 19 mars 2015, nous avons mis en ligne une nouvelle édition revue et corrigée de notre e-book gratuit "Être végétarien, le bon choix ?".

Fichier PDF - 5 Mo

279 pages, 57 illustrations couleur

(Nouveau chapitre sur la spiruline pages 221-225)

http://www.vegetari1.net/pages/Etre_vegetarien_le_bon_choix_Livre_telechargeable-3737227.html

Nouvelle mise à jour le 5 mai 2015.

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